Les cosmétiques

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Atelier « Fabrication de produits cosmétiques »

Avec Jean-Claude Beguin   Tél. 071/45.91.50

A l’aube de l’Humanité, la cosmétique, cet art qui consiste à enjoliver le corps pour des raisons sociales, religieuses voire magiques, fut d’emblée naturelle, l’homme préhistorique s’enduisant le corps avec des colorants minéraux ou végétaux. Parfums, onguents, khôls pour les yeux,… furent largement utilisés par les femmes (et les hommes) de l’antiquité.

De tout temps, on a joué aux apprentis sorciers. Des produits naturels se sont avérés toxiques. Plus tard avec le développement de la chimie du pétrole, l’industrie cosmétique s’est vraiment développée. Les produits les plus dangereux ont été retirés du marché mais il règne encore un doute sur de nombreuses substances.

Un shampoing peut contenir facilement 50 substances choisies parmi 3000 ingrédients dont on ne connaît pas encore bien les conséquences à long terme pour la santé : effets allergène, risques cancéreux, influence sur la fertilité,…

Le nonylphenol (NPE) utilisé comme agent surfactant non ionique dans les lessives et les shampoings agit comme un leurre hormonal et provoque des dérèglements hormonaux, notamment, une atrophie testiculaire qui conduira plus tard à la réduction de production de spermatozoïdes et la stérilité.

Les cosmétiques bio ne peuvent, en principe, être réalisés qu’avec une panoplie d’ingrédients beaucoup plus réduite dont on est sûr de l’innocuité.

L’union Européenne contraint actuellement l’industrie chimique à étudier l’incidence pour notre santé et celle de l’environnement des substances avec lesquelles elle nous inonde (Directive « Rieach »)

Greenpeace au travers de son guide « Cosmetox » a mis en évidence la présence de beaucoup de substances douteuses même dans les grandes marques de prestige.

En matière de cosmétiques maison, on ne peut bien sûr tout fabriquer et la conservation est limitée mais on sera certain de la qualité du produit. Ne réaliser que de petites quantités et conserver les au frigo.

Heureusement que l’épiderme de notre peau constitue une barrière étanche à l’exception des huiles essentielles et des nanoparticules, des substances à manipuler avec prudence.

Si l’on connaît bien les effets sur notre organisme des huiles essentielles, il en est absolument rien des nanoparticules. Or, on en retrouve de plus en plus dans les cosmétiques traditionnels tels que par exemple du dioxyde de titane (sous forme de nanoparticules) dans les produits solaires ou dentifrices.

Si vous vous tartinez le visage d’un mélange eau-dioxyde de titane (E171), vous vous serez appliqué un écran total très efficace mais vous serez tout blanc comme le clown blanc ! Avec une crème solaire à base de nano particules de dioxyde de titane, personne ne remarquera rien. Mais les conséquences à long terme du dioxyde de titane dans votre corps, qui pénétrera encore plus facilement si vous avez des petites plaies, personne ne les connaît actuellement. Celles-ci pourraient avoir le même effet à long terme dans les poumons que l’amiante. Notre cerveau est un organe particulièrement protégé, sauf pour les nanoparticules qui sont ici, soupçonnées de favoriser l’Alzheimer. De même, on n’a aucune idée des effets de leur dispersion dans l’environnement.

Tout comme avec les OGM, les pouvoirs publics laissent les industriels jouer avec notre santé sans appliquer un élémentaire principe de précaution.
Contrairement à l’agriculture bio, il n’y a pas encore au niveau de l’Union Européenne un cahier des charges spécifique pour les cosmétiques bio. Les labels privés fleurissent un peu partout avec des exigences et des tolérances divergentes.

Citons Ecocert (Ecovert), Nature et Progrès, Bioforum, BDIH (Allemagne : Weleda, Dr. Hauschka, Lavera), Cosmébio (Yves Rocher, l’Oréal qui a absorbé Sanoflore, Clarins qui a absorbé Kibio et Melvita, lui-même racheté par l’Occitane), Ecobio (La Florcita), NaTrue*** Bio, NaTrue**et* Natural, Demeter (biodynamie)

Cosmébio initié par le groupe l’Oréal et contrôlé par Ecocert semble le moins sérieux.

Pire, pour les cosmétiques, n’importe quel fabricant peut apposer la mention « bio » sans faire référence à un cahier des charges ni un organisme certificateur !  

Pour appeler un savon « au lait d’ânesse » ou un shampoing « à l’huile d’argan », il suffit que le produit en contienne à l’état de trace détectable (0,05%) mais, dans tous les cas, le consommateur paiera le prix fort !

Et en attendant, pourquoi ne pas se laver les cheveux avec un simple savon d’Alep?

La première crème hydratante est la Nivéa Elle fut inventée en 1911 par Beiersdorf. Il s’agit du premier mélange stabilisé d’eau et d’huile (émulsion) utilisé dans un cosmétique. En voici la composition : –          Eau = solvant –          Paraffinum liquidum (huile de paraffine issue de la pétrochimie) = agent antistatique, émollient, solvant, protection peau –          Cera microcristallina,(Cire de Paraffine – E905) = liant, stabilisateur d’émulsion, opacifiant, agent de contrôle de la viscosité –          Glycerin (glycérine issue de la pétrochimie E422) = dénaturant, humectant, solvant –          Lanoline Alcool (alcools de Lanoline) agent antistatique, émollient, agent émulsifiant, conditionneur capillaire, agent de contrôle de la viscosité –          Paraffin (paraffine issue de la pétrochimie) = émollient, agent de contrôle de la viscosité –          Panthenol (Provitamine B5) = agent antistatique, conditionneur capillaire, entretien de la peau –          Decyl Oleate = émollient –          Octyldodecanol = émollient, solvant –          Aluminum Stearates –          Citric AcidAcide Citrique (E330) agent tampon, agent de chélation –          Magnesium Sulfate (sulfate de magnésium E572) = agent de contrôle de la viscosité –          Magnesium Stearate (Stéarate de Magnésium blanc) = colorant cosmétique, hydratant, agent de foisonnement + antiaglomérant –          Parfum –          Limonene (limonène) –          Géraniol = tonifiant –          Hydroxycitronellal = agent masquant –          Linalol = agent déodorant –          Citronellol = agent masquant –          Benzyl Benzoate(Benzoate de Benzyle) = solvant) –          Cinnamyl AlcoholAlcool Cinnamylique) = agent masquant

A titre de comparaison, un produit bio : la crème hydratante à la rose de WELEDA              –       Eau = solvant              –       Alcool dénaturé = solvant              –       Huile de Jojoba =émollient              –       Huile de noyaux de pèches = soigne et protège la peau en améliorant les fonctions d’écran protecteur              –       Glycérine (E 422) = dénaturant, humectant, solvant              –       Huile de Rosa Mosqueta = émollient, revitalise, nourrit la peau d’acides gras essentiels et stimule les facultés de régénération              –       Glycéride d’acides gras = émulsifiant liant les éléments aqueux et huileux, nettoyage, regraissant              –       Cire de rose, de carnauba et d’abeille (Cera Alba) = enveloppe la peau d’une couche protectrice délicate la mettant à l’abri des agressions extérieures et empêchant le desséchement              –       Silicate de magnésium et d’aluminium = agent absorbant, opacifiant, antiagglomérant, de contrôle de la viscosité              –       Extrait de plantes fraîches d’Orpin rouge = revitalisant, stimule le processus de régénération de la peau              –       Mélange d’huile essentielles = parfum              –       Limonène              –       Linalol = agent déodorant              –       Citronellol = agent masquant              –       Alcool Benzylique (E 1519) = conservateur, solvant              –       Géraniol = tonifiant              –       Citral = agent masquant              –       Eugénol = agent dénaturant, tonifiant              –       Farnesol = agent apaisant, déodorant, solvant              –       Extrait de fleurs de rose cent-feuilles              –       Extrait de prêle des champs = tonifie, renforce les tissus, stimule les processus rythmiques              –       Extrait de myrrhe = revitalise, régénère des processus formateurs harmonieux de la peau              –       Gomme xanthane (E 415) = agent gonflant naturel, stabilise la crème              –       Glyceryl oleate/stearate (glycéride d’acide gras) = émulsifiant, liant des éléments aqueux et gras, nettoyage regraissant              –       Sodium Beeswax              –       Carragène = humidifie la peau, augmente la sensation de bien-être de la peau Dans ce produit labellisé bio, on remarquera l’absence d’huiles minérales issues de la pétrochimie, d’agents de conservation, colorants ou parfums synthétiques.

Comme dans tout autre produit cosmétique, on y trouve :

–          des principes actifs : argile, collagène, placenta, vitamines tel que le panthénol (provit. B5) qui hydrate la peau et calme les irritations, fruits, légumes, H. E., élastaline,…ou une formule miracle brevetée qui, à grand renfort de publicité, donnera une belle plus-value au produit tout en étant présent dans une très faible proportion.

–          des adjuvants :

– émulsifiants naturels tel que cire d’abeille ou végétale, esters de sucre, tensioactifs naturels dérivés du sucre, de la betterave et de la noix de coco ou chimiques SLS (sodium lauryl sulfate, très moussant mais irritant pour la peau)

– des silicones, matière plastique inerte, pour épaissir un shampoing et le rendre onctueux, lui donner une belle glisse, une belle pollution pour l’environnement.

– des polymères (polyéthylène glycol ou PEG, polypropylène glycol ou PPG) issu d’une chimie lourde et polluante pour donner une texture « velours » notamment dans les produits de maquillage. Ils ne sont pas nocifs pour la peau.

– parfums naturels ou synthétiques

– des alcools gras et des solvants pour émulsionner et stabiliser le produit qui ont le désavantage de polluer l’environnement et irriter la peau.

– colorants naturels (curcuma, ocre, henné, oxyde de fer,…) ou synthétiques

– conservateur (parabène, EDTA (= acide acétique), formaldéhyde (= conservateur très allergène, maximum 0,02% sauf les vernis à ongles ou la concentration est autorisée jusqu’à 5%) ou nettement mieux, des H.E. de pamplemousse,…)

– humectants tel que le glycol issu de la pétrochimie

–          des excipients qui permettent d’incorporer et de véhiculer les principes actifs. Outre de l’eau (florale), ce sont généralement des dérivés du pétrole tel que la vaseline et la paraffine ou la glycérine animale. Ce sont des substances très bon marché qui bouchent les pores de la peau et finissent par polluer l’environnement. On pourrait les qualifier d’anti-beauté. Les cosmétiques labélisés bio auront recours à de la glycérine végétale, de l’huile d’amande douce, beurre de cacao, lécithine de soja, cire d’abeille, lanoline (graisse issue de la laine de mouton), huile de foie de morue,…

Tous les fabricants doivent reproduire sur leur emballage la liste complète (nomenclature INCI) des ingrédients par ordre d’importance. Lorsque l’ingrédient est dosé à moins de 1%, l’ordre n’a plus d’importance. Souvent en petits caractères dans la langue anglaise ou latine, ce n’est pas évident à déchiffrer.Ajoutons à cela le fait que sous couvert du secret professionnel, certaines substances peuvent être masquées sous un numéro spécial attribué sur demande dérogatoire payante : des substances reconnues ou soupçonnées allergènes peuvent ainsi se dissimuler dans un produit.

Dans la composition de la crème Nivéa, on remarque tout de suite le recours aux produits issus de la pétrochimie. Malgré sa composition douteuse, cette crème bon marché a le mérite d’être multi usages. Le marketing, produits bio ou conventionnels confondu, n’a fait que multiplier des variantes pour des usages de plus en plus spécifiques. Idem pour les produits d’entretiens.

Le meilleur soin que l’on puisse donner à sa peau, ses cheveux, ses ongles consiste à bien se nourrir et boire beaucoup d’eau. L’eau contenue dans notre derme s’évapore constamment, parfois trop, lorsque la qualité de notre ciment intercellulaire laisse à désirer. La peau devient sèche et rugueuse. L’application d’un corps gras (crème hydratante) va aider à la consolidation du ciment intercellulaire de notre épiderme (la très fine couche superficielle qui nous met en contact avec l’extérieur) et redonner de l’éclat à notre peau. Les crèmes hydratantes basiques comme la Nivéa à base de paraffine et d’huiles minérales vont se contenter de laisser un film adoucissant sur la peau, protecteur vis-à-vis des agressions extérieures et suffisamment étanche pour empêcher l’eau contenue dans le derme de s’évaporer. Mais en aucun cas, ces crèmes ne sont capables de réparer le ciment intercellulaire.     A l’exception de la paume des mains et des pieds, notre peau est parsemée de petits trous, pores, qui relient les canaux sudoripares à la glande sudoripare et les follicules pilo-sébacés (poils) aux glandes sébacées dans le cœur du derme. De ces « trous » ou poils sort de la sueur légèrement acide (notre peau est donc légèrement acide) et du sébum naturellement gras. Ensemble, ils forment un film hydrolipidique protecteur. Parfois, des petits boutons se forment quand les « trous » sont bouchés. Lorsque l’on se lave avec du savon, on dissout ce film protecteur qui va se reconstituer par la suite. N’abusez toutefois pas du savon ; tant que le film hydrolipidique protecteur n’est pas reconstitué, vous êtes plus vulnérable ! Les produits de maquillage altèrent le film hydrolipidique protecteur et sont souvent constitués de de pigments synthétiques et de matières plastiques qui n’ont aucune affinité avec notre peau. Ils doivent donc être soigneusement ôtés chaque jour.

Peau sèche ? Vraiment ? Nombreux sont ceux qui pensent avoir la peau sèche, alors que leur peau est tout simplement déshydratée. La peau sèche est un type de peau assez rare qui est caractérisé par une déficience chronique de la qualité du ciment intercellulaire. Elle se reconnaît à son aspect rugueux et à l’accumulation de squames (cellules mortes) en surface : c’est la fameuse peau de crocodile ou peau de papier. Le secret pour chouchouter une peau sèche ? Choisir un détergent très doux et sans savon pour la laver, puis appliquer deux fois par jour un soin hydratant surgras pour tenter de restaurer le tissu épidermique. Problème : les squames ne facilitent pas l’application des produits ! Pour le corps, on peut donc pratiquer un léger gommage en frottant doucement la peau avec un gant de kessa ou un peu de sucre ajouté à du fromage blanc. Atténuer les squames permet de mieux faire pénétrer l’huile ou la crème pour le corps. Conseil : à chaque application de votre crème ou   lait hydratant habituel, ajouter quelques gouttes d’huile végétale pour surgraisser. Choisissez entre la bourrache et l’onagre, des huiles apaisantes et riches en oméga 6 et 9.

Base de shampoing, gel douche, crème à raser

Râper 100 à 200 gr de savon d’Alep ou Marseille. Faire fondre dans une casserole avec un litre d’eau à feu doux. Ajouter 20 gouttes d’une ou plusieurs huiles essentielles (lavande, mandarine, menthe…) et 1 c. à s. d’huile végétale au choix (facultatif). Si nécessaire, passer au mixer et conserver dans un flacon à pompe. Secouer avant chaque utilisation.

Ce shampoing préserve les graisses naturelles secrétées par le cuir chevelu et mousse peu.

Le premier emploi risque de vous déconcerter car vous avez l’habitude que le shampooing mousse au lavage. Or ce n’est pas la mousse qui lave. Bien au contraire elle a tendance à agresser les cheveux.  Au fil du temps, l’habitude prendra place.

Outre la mousse inutile, les shampoings du commerce contiennent souvent des colorants et arômes de synthèses, silicones pour assouplir les cheveux. Même si c’est agréable, ce n’est pas toujours l’idéal pour notre santé et l’environnement.

Quelles huiles essentielles pour quel type de cheveux ? (1 à 2 gouttes pour une dose de shampoing de 5 à 10ml)

Cheveux normaux : Citron, Eucalyptus, Ylang-ylang, Lavande, Thym, Cèdre, Romarin
Cheveux secs et ternes : tea-tree, de saro (même propriétés que le ravintsara), d’eucalyptus citronné
Cheveux gras : Thym (+ vinaigre d’alcool) Masser au préalable les racines des cheveux à sec avec du son OU laurier noble, menthe poivrée et bois de rose. OU H.E. de cèdre
Cheveux sombres : romarin
Cheveux abîmés : Ylang-ylang, Camomille, Santal

Cheveux fins et fragiles : lavande aspic, eucalyptus citronné et de bois de rose
Pellicules : géranium d’Egypte, laurier noble et tea-tree

Perte de cheveux : camomille noble, immortelle et saro

Pour vous rincer les cheveux, rien de tel qu’un mélange ¼ de vinaigre de cidre ¾ d’eau + H.E. au choix.

Le calcaire contenu dans l’eau de distribution ternit les cheveux. Grâce au vinaigre de cidre, ils seront brillants et la sécrétion de sébum sera régulée.

Et pour les démêler, appliquer un peu d’huile de jojoba.

En massage pour allier détente et efficacité

Pour une utilisation en massage, il faut ajouter l’huile essentielle choisie dans une huile de base (huile de pépin de raison ou huile d’amande douce). Pour les proportions il faut compter une goutte d’huile essentielle pour une cuillère à soupe d’huile de base.

En ce qui concerne l’application, il faut masser délicatement les cheveux avant le shampoing avec la préparation.

En application nocturne pour une action en profondeur

La préparation est la même que celle utilisée pour le massage. La différence réside dans le mode d’application. Le soir, il faut appliquer la préparation sur la chevelure. Une fois appliquée il faut laisser la préparation agir toute la nuit. Le lendemain matin faire un shampoing pour laver les cheveux.

Variante : shampoing nettoyant non moussant à l’argile verte, une recette de Julien.

Délayez progressivement dans un gobelet (25 cl) d’eau chaude 2 grosses cuillères à soupe d’argile verte.
Ajouter 5 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie, d’ylang-ylang ou de bois de rose.

Touillez lentement pour obtenir une eau opaque. Dans la douche ou par-dessus la baignoire, appliquez progressivement sur les cheveux humides et massez-les longuement. Laissez agir au moins 2 minutes, puis rincez abondamment.

Les shampoings du commerce sous une apparence faussement naturelle contiennent souvent des produits de synthèse douteux : – le polyéthylène glycol (PEG) = tensioactif douteux – le Sodium Laureth Sulfate (SLES) et son proche parent, le sodium lauryl sulfate (SLS), des agents moussants très efficaces et très bon marché qui se révèlent à long terme être irritants et être des perturbateurs endocriniens. – des colorants et des parfums de synthèse. – du silicone pour faire du volume : sans danger pour la peau mais nocif pour l’environnement. è Faites les vous-même ou achetez des shampoings labellisés bio

Soin cheveux protecteur et réparateur

Dans un flacon de 100ml muni d’une pompe, remplir de 90ml de gel d’aloé vera pur + 1 c. à s. d’huile avocat (réhydrate et soigne le cheveu) + 20 gouttes d’H.E. d’ylang-ylang (tonifie le cheveu).ou à défaut H.E.d’orange douce. Bien mélanger pour émulsionner la préparation. Appliquer le gel en massant bien. Sécher au sèche cheveu à froid si nécessaire. Une recette de Julien Kaibeck.

Base de crème, baume, lait (émulsion)

Choisir une huile :

     –     huile d’olive = assez grasse, riche en vit. E, bonne conservation.

     –     huile de germe de blé = très riche en vit. E, bénéfique pour les peaux sèches et fragiles.

     –     huile de pépins de raisins = sans odeurs, s’oxyde rapidement.

     –     huile de noisette = pas trop grasse, facilement pénétrante.

     –     huile de jojoba = la plus proche du sébum humain, ne rancit pas.

     –     huile d’amande douce = très polyvalente, elle s’utilise beaucoup pour les peaux sensibles, peaux de bébé.

     –     huile de sésame,…

Faire tiédir très lentement dans l’huile (10gr) de la cire d’abeille (2 à 6gr) au bain marie sans mélanger et incorporer du beurre de karité (2 à 4gr) lorsque la cire à fondu. (+ 10g de jaune d’œuf = liant = facultatif)

Fouetter comme une mayonnaise. Attention, le beurre de karité fond dès 40°C.

Plonger le poêlon dans de l’eau froide.

Incorporer délicatement un hydrolat (facultatif, 0 à 50gr) tel que de l’eau de rose, lavande… (= l’équivalent du vinaigre que l’on incorpore au mélange jaune d’œuf/huile/moutarde lorsqu’on réalise une mayonnaise)

Cette opération délicate sera facilitée si le mélange et l’hydrolat sont à la même température.

Ajouter 2 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse pour leurs effets antioxydant et conservateur (ou 1 goutte de propolis)

Ajouter 2 gouttes d’H.E. de lavande ou autre pour parfumer.

Utiliser de préférence une cuillère en bois ou en plastique, les couverts en inox sont généralement impurs et vont générer avec le temps une oxydation de la crème.

Vous avez ainsi réalisé une émulsion, un mélange homogène de deux liquides, de l’eau et de l’huile, non miscible entre eux.

Si l’on insiste sur la cire d’abeille, on obtiendra plutôt la consistance d’un baume, le beurre de karité une crème et l’hydrolat un lait.

Conserver maximum 2 mois au frigo dans un pot fermé. La conservation dépend de nombreux facteurs. L’utilisation de jaune d’œuf va réduire la conservation tandis que l’extrait de pamplemousse va la prolonger. L’hygiène dans laquelle vous allez travailler. Il est impératif de bien se laver les mains et de tout stériliser dans l’eau bouillante à l’exception des plastiques mous type PP qui ne résistent pas au séjour dans l’eau bouillante. Dans ce cas, il faut utiliser de l’alcool concentré sous forme de spray. Certains médecins précisent que l’application en continu d’huile d’amande douce pendant la grossesse pourrait être à l’origine de sensibilisation future du bébé aux arachides. Nous vous conseillons donc d’alterner l’application d’huile d’amande douce avec les autres huiles ou beurres. En raison de son potentiel allergisant, il est déconseillé d’utiliser cette huile chez les personnes présentant une allergie aux fruits à coque.

Variante crème anti-couperose et anti-rides :

14 gouttes d’H.E. de ciste ladanifère pour son effet astringent (resserre les tissus) et cicatrisant

14 gouttes de rose de Damas pour ses bonnes propriétés anti-rides. Hors de prix, elle peut être remplacée par du géranium rosat

30 g. d’H.E. de bois de rose pour son effet anti-rides

30 g. d’H.E. de cèdre de l’Atlas efficace pour de nombreuses maladie de peau

A diluer dans la crème hydratante ou dans une base d’huiles végétales : 10 ml de carottes, 10 ml de calophylle et 100ml de germe de blé.

Appliquer de préférence le soir une fois par jour comme soin de nuit.

Variante crème anti-rides :

30 gouttes de rose de Damas pour ses bonnes propriétés anti-rides. Hors de prix, elle peut être remplacée par du géranium rosat.

90 g. d’H.E. de bois de rose

30 g. d’H.E. d’immortelle

30 g. d’H.E. de ciste ladanifère

150 g. d’H.E. de niaouli

Toutes ces huiles ont des propriétés anti-rides, l’immortelle a en plis un effet cicatrisant

A diluer dans la crème hydratante ou dans une base de 100 ml d’huile végétale de rose musquée du Chili

Appliquer de préférence le soir 1x par jour comme soin de nuit.

Variante crème cicatrisante :

120 g. d’H.E. d’immortelle

120 g. d’H.E. de ciste ladanifère

180 g. d’H.E. de myrte

180 g. d’H.E. de géranium rosat

180 g. d’H.E. de bois de rose

A diluer dans la crème hydratante et à appliquer plusieurs fois par jour  

Variante crème solaire :

100 g. d’H.E. de ravinsara (= camphre, apaise les coups de soleil)

Filtre physique : dioxyde de titane et oxyde de zinc

Cette crème laisse un voile blanc sur la peau. Les fabricants utilisent généralement les mêmes filtres physiques mais sous formes de nanoparticules dont on ne connaît pas les effets à long termes. Ils complètent généralement leurs crèmes solaires avec des filtres chimiques. Ces filtres chimiques se comportent comme des œstrogènes, qui peuvent accélérer le développement des cellules cancéreuses, et finissent par se retrouver dans l’eau des lacs, rivières, mers et finalement dans la chaîne alimentaire.

Les pigmentations de la peau sont classées en 6 groupes, chacun déterminant un phototype allant de la peau très blanche au cheveux roux à la peau noire. Chaque phototype indique le temps que va mettre la peau à réagir au soleil par un érythème. Ex. : un phototype de type 2 permet à la peau de tenir 20’ exposé sans protection avant l’apparition d’un coup de soleil. Une crème d’un indice de 10 permettra à ce type de peau de rester exposer pendant maximum 200’ sans coup de soleil. Dans la pratique, comptez 100’.

Variante crème anti-cellulite avec surcharge pondérale

60 g. d’H.E. de menthe poivrée

30 g. d’H.E. d’eucalyptus citronné (vous allez sentir l’anti-moustiques)

30 g. d’H.E. d’immortelle

A diluer dans la crème hydratante ou dans de l’huile de rose musquée (120goutes et de l’huile de noyaux d’abricot (60 gouttes)

Appliquer en massage matin et soir

Variante crème anti-cellulite sans surcharge pondérale

60 g. d’H.E. d’immortelle

30 g. d’H.E. de géranium rosat

30 g. d’H.E. d’eucalyptus citronné

A diluer dans la crème hydratante ou dans de l’huile de rose musquée (120goutes et de l’huile de noyaux d’abricot (60 gouttes)

Appliquer en massage matin et soir + prise d’oméga 3 (huile de noix, lin, colza…)

N.B. : 1ml = 25 à 30 gouttes.

Variante crème de jour bonne mine

Ajouter du curcuma pour un joli teint hâlé. C’est en plus un excellent antioxydant pour la peau. Appliquer sous forme de masque.

Pour lutter contre la cellulite, il n’y a pas de méthode miracle. En premier lieu, une bonne hygiène de vie. Voici quelques conseils : – boire beaucoup d’eau (+ thé vert) et drainer l’organisme en faisant par exemple une cure de sève de bouleau. – avoir une alimentation riche en protéines maigres, oméga 3 (sardines, maquereaux, harengs, saumons, huile de colza ou de noix), flavonoïde (fruits rouge foncé, carotte, tomate, brocoli, pomme, olive, citron, mais aussi thé vert, vin rouge), vit. C, magnésium, silicium. – au minimum trois séances de sport de 30’ minimum par semaine (plutôt qu’une seule de longue durée) – pratiquer des séances de palper-rouler à raison de deux fois par semaine. – bien s’oxygéner en pratiquant la respiration abdominale et éviter, bien sûr, le tabac. – éviter les vêtements trop serrant qui empêchent la bonne circulation du sang. – certains médicaments aggravent la cellulite : les contraceptifs oraux, les traitements hormonaux, les antihistaminiques et les corticostéroïdes. – éviter les matières grasses saturées et hydrogénées, le sel, les sucres raffinés,…

Chantilly hydratante et réparatrice au beurre de karité

Pour rappel, le beurre de karité est un beurre végétal obtenu par pression et « triturage » des noix de l’arbre à Karité typique d’Afrique de l’ouest  » butyrospermum parkii « .

Ce beurre jaune clair et relativement dur contient beaucoup d’acides gras saturés protecteurs et nourrissants, mais aussi et surtout de nombreux composés insaponifiables qui le rendent anti-inflammatoire (idéal pour les peaux sensibles), réparateur (idéal pour les peaux abîmées, sèches, blessées ou brûlées) et apaisant. Les femmes enceintes l’utilisent pour prévenir les vergetures dès les premiers jours de la grossesse, mais aussi, pourquoi pas pour réparer les crevasses du mamelon à l’allaitement.

Attention à la qualité du beurre de karité que vous achetez. Choisissez le certifié bio et vérifiez l’étiquette pour n’y voir figurer qu’un seul ingrédient : butyrospermum parkii.

Elle est simple à réaliser et surtout elle est aussi efficace que le beurre de karité seul, le plaisir d’une texture fondante en plus.

On travaille un beurre de karité (70g) ramolli au préalable sur une source de chaleur douce (radiateur). On peut écraser ou malaxer son beurre au préalable à l’aide d’un pilon ou avec le dos d’une cuillère chaude.

On ajoute de l’huile végétale (2 c. à s.) et un peu de glycérine (2 c. à c.) au beurre en plusieurs fois tout en le battant au fouet (batteur) électrique pendant de longues minutes pour y faire entrer de l’air et ainsi obtenir une  » chantilly « .

On parfume la préparation à la fin du fouettage, en choisissant des huiles essentielles qui sentent bon comme le géranium ou la rose, l’ylang-ylang ou le benjoin, la mandarine ou la litsée citronnée, ou bien entendu la lavande vraie ou le lavandin.

Déodorant corporel au citron et arbre à thé

Les mauvaises odeurs sont dues au mélange de bactéries et de sueur.

Contrairement à beaucoup de déodorants à base de sel d’aluminium qui bloquent la transpiration pour empêcher le mélange sueur/bactéries responsable des mauvaises odeurs ; ce déodorant va détruire les bactéries et laisser la peau transpirer naturellement.

Pour 10ml, mélanger de l’alcool à 80° avec

                 –     5 gouttes d’H.E. de citron

                 –     5 gouttes d’H.E. d’arbre à thé (anti-bactéries et cicatrisant)

Facultatif : 1 à 2 gouttes de mandarine et/ou de pamplemousse.

Rajouter ensuite 2 gouttes de glycérine, mélanger à nouveau.

Agiter avant chaque utilisation.

L’effet légèrement collant de la glycérine disparaît automatiquement dans les 4 à 5 jours de la fabrication.

Un sérum anti-âge liftant

2 c. à s. d’huile d’Argan

1 c. à s. de rose musquée

2 gouttes d’H.E. de pamplemousse

5 g. de ciste ladanifère

5 g. de rose de Damas (ou géranium rosat)

Appliquer matin et soir.

Des teintures naturelles pour cheveux

A l’inverse d’une coloration classique qui détruit le pigment à l’intérieur du cheveu pour y déposer la couleur, les colorations végétales sont de véritables soins. En effet, les pigments naturels des plantes se fixent sur le cheveu et le gaine.

Les techniques de coloration végétale s’améliorent régulièrement et de plus en plus de personnes s’intéressent à ces colorations à base de plantes excellentes pour la santé des cheveux. Ces colorations peuvent être utilisées dans bien des situations, pour cacher ses cheveux blancs, pour retrouver sa couleur naturelle ou encore pour donner à ses cheveux un effet cuivré. Petit tour d’horizon de cet univers.

Le principe d’une coloration végétale

La coloration végétale utilise des colorants naturels issus des plantes dites tinctoriales, c’est-à-dire dont certaines parties peuvent servir à préparer des colorants ou des teintures. Parmi ces dernières, on trouve bien évidemment le henné mais elle n’est pas la seule.

Les extraits de noix, de chicorée, de santal et de châtaignier sont idéaux pour une teinte brune. Les teintes blondes, elles, sont formulées avec des extraits de camomille allemande, de bleuet, de rhubarbe, de centaurée et de bouillon-blanc. Les extraits de thé, d’hibiscus, de buis et de bourdaine sublimeront une teinture rousse.

Les avantages d’une coloration végétale

La coloration végétale enveloppe le cheveu et forme une gaine protectrice autour de lui. Les colorants naturels de la plante se fixent uniquement sur les couches extérieures de la fibre capillaire.

Les colorations végétales ne comportent pas de substances toxiques, elle n’oxyde donc pas les cheveux, ne modifie pas leur structure chimique, reste à la surface de la fibre capillaire et les risques de réactions allergiques sont limités.

La coloration végétale est durable, elle s’estompe progressivement, sans démarcation ou effet racines trop contrasté.

Les inconvénients d’une coloration végétale

La coloration végétale ne permet pas l’éclaircissement des cheveux.

Pour les brunes certains cheveux blancs ne sont pas complètement couverts mais seulement estompés.

Le temps de pose est plus long qu’une coloration classique.

Entretien de la coloration végétale

Il faut utiliser un après-shampooing qui fixe et entretient la couleur juste après la coloration.

Il faut éviter d’utiliser des shampoings et des soins classiques car les ingrédients chimiques interagissent avec la coloration végétale.

Le choix est beaucoup plus réduit par rapport à la chimie. Peu de possibilités d’éclaircir les cheveux ni de teinter des cheveux blancs et tenue limitée dans le temps. Mais vos cheveux, l’environnement et votre coiffeur vous remercierons surtout si vous évitez les produits de permanente de surcroîts. Rappelons qu’il est fortement déconseillé aux personnes atteintes de cancer de se teinter les cheveux.

–          Le henné naturel, issu d’un arbuste du même nom originaire du continent africain, colorant et soin pour cheveux !

Le henné naturel utilisé pour colorer les cheveux se présente sous la forme d’une poudre marron orangée à laquelle il faut ajouter de l’eau pour obtenir une pâte homogène. Cette pâte doit ensuite être appliquée comme un masque sur les cheveux lavés et essorés. Le temps de pause varie entre 20 minutes et 2 heures en fonction de la longueur des cheveux, du type de cheveux et des effets attendus.

Le henné naturel permet d’avoir un couleur naturelle oscillant (en fonction de l’effet recherché) entre le roux et le châtain foncé.

Le henné naturel en plus de son action colorante agit comme une gaine pour le cheveu et élimine les écailles. Il apporte tonus et volume aux cheveux fins et plats. Il convient aux personnes ayant les cheveux gras puisqu’il agit comme un régulateur de sébum.

Le henné naturel convient à tous les types de cheveux, sauf aux blondes qui risqueraient d’avoir des cheveux orange.

–          Brou de noix pour foncer les cheveux : diluer le broux dans l’eau chaude et appliquer avec des gants pour ne pas vous noircir les mains.

–          Hibiscus, bois de santal,…

Pour donner des reflets dorés, faire bouillir dans un litre d’eau pendant 5’ quatre clous de girofle, une pincée de thé, une écorce sèche d’orange et une c. à s. de thym. Filtrer et imprégner vos cheveux de cette lotion après votre shampoing sans rincer et en laissant sécher à l’air libre.

Pour éclaircir les cheveux blonds et châtains, faire bouillir une poignée de fleur de camomille dans 20cl d’eau pendant 5 minutes. Laissez infuser 10’ puis filtrez. Ajoutez ensuite le jus d’un demi-citron. Appliquez sur des cheveux humides et laissez sécher, de préférence, au soleil.

Le henné naturel : un teint halé toute l’année

Avec le henné naturel on peut aussi « colorer » notre corps c’est-à-dire bronzer. Plusieurs instituts réalisent cette technique.

La séance commence par un gommage du corps avec un soin à base de feuilles de henné broyées.

Tout le corps est exfolié à l’exception du visage, du dessus des mains et des pieds. Ces zones fragiles n’ont pas besoin d’être exfoliés car le colorant y prend rapidement.

Du henné naturel est ensuite appliqué sur les zones fragiles préalablement citées.

Le corps est ensuite enveloppé dans une couverture pour le temps de pose.

Il faut ensuite se doucher pour rincer le henné naturel.

La séance se termine par un massage aux huiles essentielles.

Le temps de pose est le facteur important dans le bronzage au henné naturel. Plus il est long plus le bronzage sera foncé.

A la sortie de l’institut le teint est plus lumineux, au fil des jours la teinte s’intensifie.

Le bronzage est naturel et uniforme. Il est visible pendant 3 semaines environ.

Le henné naturel utilisé pour le bronzage est sans risque, en revanche, le henné noir, utilisé pour les tatouages temporaires contient du paraphénylène diamine qui peut provoquer allergies et eczéma.

Du sel pour adoucir le bain et le parfumer

Votre peau ne sera pas ainsi asséchée ni ternie par le calcaire. Une grosse c. à s. suffit.

Vous pouvez utiliser du simple sel de cuisine, du gros sel de mer ou de l’Himalaya,…

Superflu : colorer le sel avec un colorant en poudre (utilisé avec parcimonie sinon, vous risquez de teinter la baignoire) et parfumer avec une H.E. au choix, de la vanille en poudre,…Bien mélanger.

On peut remplacer le sel par du miel ou du lait en poudre.

Ne jamais mettre d’H.E. directement dans l’eau car elles ne sont pas solubles. Certaines peuvent même provoquer des brûlures sur la peau.

Des H.E. pour soigner le corps et l’esprit

Les H.E. n’étant pas soluble dans l’eau, il vaut mieux les diluer dans un peu de lait ou de crème fraîche si l’on veut éviter des brûlures.

Ne pas dépasser les 10 gouttes par bain et ne les incorporer que lorsque la baignoire est remplie d’eau.

Bain antivirus : 3 gouttes de tea tree, 3 d’eucalyptus, 3 de lavande et 1 de citron.

Bain régénérant : 4 gouttes de lavande, 3 de romarin et 2 de menthe poivrée.

Bain relaxant pour le soir : 4 gouttes de camomille, 3 de lavande et 2 de ylang-ylang.

Antifatigue : 5 gouttes de lavande, 3 de citron et 2 de pamplemousse + 1 c. à s. de magnésium directement dans le bain.

Anti déprime : 2 gouttes de bergamote, 3 d’orange, 3 de citron, 1 de menthe poivrée et 1 de cannelle.

Démangeaisons : 2 gouttes d’eucalyptus, 2 de thym, 4 de lavande et 2 de camomille.

Insomnie des enfants : 2 gouttes de camomille, 2 de géranium, 2 de lavande et 2 de mandarine.

Une recette d’aromathérapie pour favoriser le sommeil : Diluer dans 5ml d’huile de jojoba

–          40 gouttes d’H.E. de petits grains

–          45 gouttes d’H.E. de ravinsara

–          90 gouttes d’H.E. de mandarine rouge

Appliquer sur les poignets avant de dormir.

Une boule de bain effervescente

Le bicarbonate à la propriété de dégager du CO2 en présence d’acide.

Mieux vaut prévoir dès le départ de grosses quantités, vos enfants vont adorer.

Mélanger dans 50gr d’amidon de maïs (Maïzena) un colorant et des H.E. au choix.

Dans un blender, mélangez pendant 10 secondes l’amidon de maïs (50gr) avec 200gr de bicarbonate de soude et 100gr d’acide citrique (crème de tartre).

La présence d’amidon va empêcher le démarrage de la réaction lors du stokage.

Pour que le tout tienne ensemble sous forme d’une boule, il faut tout en malaxant sans cesse dans un bol, vaporiser très peu d’eau à intervalle de 15 secondes minimum en évitant de faire démarrer l’effervescence.

Tasser bien la poudre dans des moules de préférence en silicone au minimum 1 minute voir plusieurs heures.

Démouler et laisser encore sécher.

Plus simple, disposer le mélange au milieu d’un carré de tissu, remonter les bords et faire un nœud avec une cordelette.

Dentifrice à l’argile

Une recette de dentifrice élaborée uniquement à base de produits naturels, et surtout d’argile. L’argile a de nombreux effets bénéfiques comme le rétablissement d’un PH neutre, l’aide à la cicatrisation, et un pouvoir absorbant de mauvaises odeurs et de matière morte.

Base :

Mélanger de l’argile verte ou blanche en poudre avec de l’huile d’amande douce (ou pépins de courges ou eau) + quelques goutes de glycérine (= humectant, facultatif) jusqu’à obtenir une pâte de la consistance du dentifrice.

A cette base, on peut ajouter au choix :
– un peu de bicarbonate alimentaire (léger abrasif, blanchit les dents, absorbe les mauvaises odeurs) Attention, le goût en bouche n’est pas du tout terrible.
– quelques clous de girofle écrasés préalablement dans un mortier ou plus simple 1 gouttes d’H.E. de girofle (= antibactérien et analgésique)

– quelques gouttes de citron (ou 1 goutes d’H.E. de citron) pour un effet antibactérien et tonifiant

– 1 gouttes d’H.E. de menthe pour luter contre le tartre et fortifier les gencives.

– 1 gouttes d’H.E d’eucalyptus (effet purifiant)

– 1 gouttes d’H.E de romarin (effet fortifiant)

– 1 gouttes d’H.E de sauge (effet apaisant)

– 2 gr de sel pour luter contre les carries et le tartre. Attention, le goût n’est pas génial en bouche.

Se conserve environ une semaine. Pour plus de praticité, mettre la préparation dans un flacon pompe.

Les pâtes de dentifrice industriel telles que nous les connaissons actuellement sont apparues au début du 20° siècle. Objet d’un intense marketing, nous avons tendance à en étaler beaucoup plus que nécessaire sur notre brosse à dent.

Du simple lait de vache pour démaquiller

Une simple base de lait de vache entier ou de lait végétal (soja, amande avoine, riz,…) suffit.

Les huiles d’amande douce, ricin, noyaux d’abricots ou de germe de blé sont également très efficaces. Très douces pour la peau, elles sont capables de dissoudre les fards, mascaras y compris ceux résistant à l’eau. Dans ce cas, imbiber d’abord le disque à démaquiller d’eau avant de l’imbiber d’huile.

Après le démaquillage, vous pouvez appliquer un tonique sous forme d’eau florale (= résidus de la distillation des huiles essentielles)

Gommage

Pour éliminer les cellules mortes et impuretés de l’épiderme. Votre peau sera plus lisse.

Maximum une à deux fois par semaine. A éviter, si la peau est ultrasensible ou acnéique

De nombreuses recettes :

– mélanger 2 c. à café de semoule de blé fine avec 2 c. à soupe de miel et quelques feuilles de menthe fraîche hachée.

– mélanger 1 c. à thé de farine de riz avec 1 c. à thé de bicarbonate et 1 c. à soupe d’huile végétale au choix.

– mélanger 4 c. à c. de sucre fin, 1 c. à c. de sel fin et 5 c. à c. d’huile végétale au choix (amande douce)

– mélanger 2 c. à c. de sucre fin (sucre de canne non raffiné) avec 2 c. à c. de d’huile végétale (amande douce)

– mélanger 2 c. à c. de sucre fin (sucre de canne non raffiné) avec 2 c. à c. de gel douche

Facultatif : 2 gouttes d’huile essentielle de citron ou de pamplemousse pour parfumer et augmenter le pouvoir nettoyant

Appliquer par petits massages circulaires sur une peau humide sans presser exagérément.

Rincez abondamment à l’eau tiède (douche) avant de sécher à la serviette.

Un gel douche exfoliant

Tout simple : dans la paume de la main, mélanger du sel fin, du sucre ou encore, de la farine de riz avec son gel douche habituel.

Un exfoliant à base de sel

Dans un bol, mélangez 30gr de sel fin à 4gr d’huile d’amande douce.

Appliquez cette pâte sur le visage et massez-vous la peau de bas en haut. Gardez 5 minutes, puis ôtez à l’eau tiède.

Ce masque au sel est excellent pour les peaux fatiguées et grises, ou lorsqu’on commence à perdre son bronzage. Après, la peau est toute lisse et rose, comme rajeunie. Les peaux grasses peuvent supporter ce masque une fois par semaine. Les peaux sèches en revanche, plus fragiles, s’en trouveront bien une à deux fois par mois seulement.

Si vous en avez le courage, vous pouvez appliquer cette recette au sel sur tout le corps, en insistant sur les coudes, les genoux et les talons plus rugueux. C’est aussi une excellente méthode pour éliminer la << chair de poule >> qu’on a parfois sur les jambes après une épilation.

Epilation orientale

Avec sa couleur dorée et son arôme de miel, la cire orientale est un vrai plaisir pour les sens ! Naturelle et hypoallergénique, cette recette millénaire a fait ses preuves. Elle laisse la peau douce et lisse pendant trois semaines. Le secret d’une cire orientale réussie ? Du sucre, du citron pour ses vertus désinfectantes, du miel et une dose de pratique, car il est rare de réussir la cire au sucre du premier coup.

Mettre du sucre (100gr) dans un poêlon et couvrir d’eau (50gr) jusqu’à recouvrir le sucre. Ajouter 50gr de miel et laisser bouillir.

Ne remuez jamais avant le début de la caramélisation car sinon le sucre se cristallise, bloquant ainsi le processus.

Après facilement 10’ lorsque cela devient mousseux, que cela ne bout plus comme de l’eau, ajouter 10gr de jus de citron. Le jus de citron va empêcher la cristalisation. Continuer l’ébullition à feu doux. Le caramel est prêt lorsqu’une goutte déposée sur une assiette froide forme une bulle. Arrêter le feu et verser le caramel dans plusieurs coupelles elles-mêmes plongées dans un bain marie d’eau froide. Après refroidissement, travailler le caramel à la main en gardant à proximité une coupelle d’eau pour humecter très légèrement, si besoin. En cas de durcissement, il est possible de le ramollir en le plongeant dans une micro-onde.

Il est très difficile d’évaluer à quel moment arrêter la cuisson. Si elle n’est pas suffisante, le caramel est trop collant. Si la cuisson est trop longue, le caramel est trop dur.

Appliquer en étalant dans le sens du poil et remonter par petits coups secs. Le caramel résiduel s’enlève sous la douche.

En plus de l’épilation, cette technique provoque un gommage de la peau et permet d’enlever les points noirs.    

Le miracle, c’est que ça ne fait pas mal lorsque la technique est totalement maîtrisée et que le poil a 0,5mm de longueur.

Dernière chose: le caramel se rince à l’eau chaude et c’est tout.

Le miel (de thym) est (re)connu depuis la nuit des temps pour être particulièrement efficace pour soigner les plaies en tout genre. Il est antiseptique grâce à l’eau oxygénée naturelle qu’il contient. L’acide glycolique entrave le développement des microbes. Il a des vertus antiinflammatoire et cicatrisante.

Poudre aromatique post épilatoire (Julien Kaibeck)

pour satiner la peau, l’adoucir et l’apaiser, l’astuce consiste à se procurer de la farine de tapioca (en épicerie) d’une finesse extrême. On y ajoute 2 % d’huiles essentielles. La recette est simple : diluez tout d’abord les huiles essentielles (10 gouttes de tea tree et 10 gouttes de palmarosa par exemple) dans 10 grammes de tapioca. Travaillez au pilon ou à la fourchette dans un bol. Ajoutez ensuite votre mixture à 90 grammes de tapioca que vous aurez réservé au préalable. Peu à peu, les huiles essentielles se fondent au mélange et vous obtenez un talc naturel délicatement parfumé. Celui-ci peut aussi servir de déodorant sec à l’occasion.

Crème adoucissante pour la peau

Mélanger dans un mortier 40 gr d’amandes amères, 20 ml de jus de citron, 10 gr de glycérine et 1 gr d’H.E. de citron.

Crème réparatrice pour les mains et les pieds

Faites fondre dans un poêlon à fond épais et à feu très doux 1 parts de lanoline, une part d’huile d’amande douce (ou germe de blé), une part d’huile de calendula, une part de miel (liquide) d’acacia, une part d’acide lactique liquide et une part de glycérine en mélangeant au fouet. Ajouter quelques gouttes d’H.E. de géranium ou de lavande pour masquer la forte odeur de la lanoline. Versez dans un pot et conserver au frigo.

Plus simple : laisser fondre dans sa main une noisette de beurre de karité et appliquer directement. C’est encore plus efficace si on mélange le beurre de karité fondu au bain Marie avec 1/10 d’huile de calendula.

Huile de beauté pour peaux sèches : h.de germe de blé

Huile de soin pour le visage : h. de noyaux d’abricots

Huile anti-cellulite, une recette de Julien Kaibeck

Dans un flacon de 50 ml, verser 25 gouttes d’H.E. de pamplemousse (fluidifie la graisse) et 30 gouttes d’H.E. de cèdre de l’Atlas (stimule la circulation sanguine, casse la graisse). Compléter avec ½ de l’huile d’olive (protectrice et assouplissante pour la peau) et ½ huile d’avocat (riche en oméga 9, très hydratante et très assouplissante). Appliquer régulièrement sur les zones à traiter en faisant bien pénétrer et appliquer des palper-rouler.

Huile de bien-être après la douche : huile de jojoba

Huile de base pour un massage bien-être

Prendre une huile (bio de première pression à froid) de tournesol désodorisée qui ne dégagera aucune odeur ni film gras sur la peau.

On peut utiliser également de l’huile d’amande douce, bourrache, calendula, sésame, germe de blé, jojoba, onagre, rose musquée, noisette, millepertuis, noyau d’abricot, olive,…qui ont toutes des propriétés intéressantes mais des prix plus élevés.

Dans tous les cas, huile de par le massage, va pénétrer l’épiderme et réparer le ciment intercellulaire soit hydrater la peau.

Proposition : pour 30 ml d’huile, ajouter 8 gouttes d’H.E.de Ylang Ylang (effet calmant, hypotenseur, aphrodisiaque ?), 8 gouttes de citron (effet décontractant), 4 gouttes au choix pour parfumer de rose de Damas (hors de prix, utilisez du géranium rosat), jasmin, mandarine, orange, santal, verveine (effet sédatif), cèdre (très efficace pour la cellulite)

Pour un massage aphrodisiaque : huile essentielle d’Ylang Ylang : 5 gouttes + huile essentielle de Poivre Noir (piper nigrum) : 7 gouttes.

Pour un massage tendresse : huile essentielle de néroli : 8 gouttes et essence de zeste de mandarine : 4 gouttes.

Pour libérer l’émotionnel, la parole, masser le dos avec de l’huile de sésame mélangée à quelques gouttes d’H.E. de ravinsara.

Masque hydratant au miel (peaux sèches)

Ce masque fera du bien aux peaux sèches, maltraitées par les rigueurs de l’hiver et la chaleur du chauffage !

Ingrédients :

2 cuillérées à café de miel non cristallisé : au besoin, le faire tiédir un peu

1 cuillérée à café d’huile de germe de blé ou d’huile d’argan

2 cuillérées à soupe de fromage blanc

Préparation

Dans un bol, bien mélanger les ingrédients et appliquer cette mixture sur la peau du visage et du cou.

Pose

Laisser poser 15 à 20 min environ. Rincer à l’eau claire ou en passant de l’eau de rose.

Masque à l’argile verte

Mélanger l’argile verte avec de l’eau florale de camomille.(ou de l’huile de bourrache) Parfumer avec de la fleur d’oranger ou de rose.

L’argile resserre les pores de la peau tandis que la camomille l’adoucis.

Laisser poser 15 à 20 min environ. Rincer à l’eau claire.

Masque auto-bronzant à l’argile rouge

Julien Kaibeck vous propose, à l’aide de trois ingrédients, de réaliser un masque autobronzant minute !

– L’argile rouge, en tube (prêt à l’emploi) ou en poudre (à réhydrater).

– L’huile végétale de carotte, qui contient beaucoup de bêta-carotène, une vitamine qui va vous donner progressivement un hâle très doré.

– La poudre d’urucum, une poudre qui illumine le teint. Si vous ne trouvez pas d’urucum, vous pouvez remplacer celui-ci par du marc de café !

Vous allez mélanger 1 cuillère à soupe d’argile rouge, 1 cuillère à café d’huile de carotte et une pincée d’urucum. Quand vous avez obtenu une pâte homogène et onctueuse, vous n’avez plus qu’à l’appliquer sur votre visage préalablement lavé et laisser agir pendant 15 minutes en veillant à ce que l’argile reste bien humide pendant ce temps !

Masque au chocolat

Si le chocolat a un goût incomparable, le beurre de cacao qu’il contient possède de nombreuses vertus qui en font un soin approprié sous forme de masque pour les soins du visage et de la peau.

Le masque au chocolat va tonifier votre peau et lui donner un joli teint. Il va combattre l’acné et le stress.

Que contient le beurre de cacao ?

des acides gras saturés, et environ un tiers d’insaturés (omégas 9 surtout).  C’est donc un produit très protecteur et hydratant pour la peau avant tout. Il contient cependant aussi beaucoup de composés plus complexes qui en font un cosmétique de pointe :
– des Polyphénols   (des flavonols et des flavonoïdes tels que la catéchine, l’épicatéchine) qui sont de  puissants antioxydants, capteurs de radicaux libres, aident à restructurer la peau en stimulant la synthèse de collagène.
– De la Théobromine et de la caféine : ces éléments ont effet lipolytique, c’est-à-dire qu’ils augmentent la capacité des cellules adipeuses à déstocker la graisse qu’elles contiennent.
– De la vitamine E : un antioxydant naturel
– Des Phytostérols cicatrisants et réparateurs et du squalène qui aide à régénérer le ciment lipidique de la couche cornée (le squalène est naturellement présent dans la peau et le sébum).

Pour un produit plus efficace, choisir un cacao obtenu au départ de fèves de cacao non torréfiées. La torréfaction à 140°C pendant 30’ réduit toutes ces belles propriétés

Recette du masque de beauté au chocolat :

– faire fondre 100gr de chocolat noir (70 ou 80% de cacao) au bain-marie ou au micro-ondes

– hors du feu, mélanger pour obtenir une pâte fluide

– ajouter une cuillère à café d’huile (d’amande douce) ou quelques gouttes d’H.E. d’orange (vertus apaisantes pour la peau)

– laisser refroidir un peu si c’est trop chaud et étaler au pinceau sur le visage

– rincer au bout de 8-10 minutes à l’eau tiède

– un petit coup d’eau froide pour finir

N.B. : on peut aussi partir de cacao en poudre (cru) que l’on va mélanger avec de l’huile jusqu’à obtenir la consistance voulue.

Des gallets de massage au cacao et à la vanille

Tout le monde aime le massage. Tout le monde aime la vanille. Tout le monde aime le chocolat.

Alors pourquoi ne pas se concocter un petit produit très original pour se masser ou se faire masser tout en bénéficiant des odeurs gourmandes du cacao et de la vanille ?

Et si cela nourrit la peau, raffermit et apaise, que demander de plus ?

Il s’agit de petits galets de massage durs à base de beurre de cacao et de vanille, à conserver au frais si possible

Formulés avec le meilleur des huiles nourrissantes, ces galets laissent la peau ultra douce après le massage et l’enveloppent d’un voile d’hydratation intense. Idéal pour les peaux très sèches ou assoiffées !

LA RECETTE (de Julien) : 

Pour environ 4 galets de massage ( soit environ 50 gr, que vous conserverez dans 4 petits pots de 10 à 15 gr facilement démoulables, dans 6 à 8 formes à glaçons ou dans 4 petits ramequins que vous pourrez couvrir avec un couvercle ou un film plastique).

Dans une petite casserole à feu très doux, ou alors au bain-marie, faites fondre les ingrédients suivants : 

– 3 cuillères à café bombées de beurre de karité ramolli

– 6 cuillères à café rases de beurre de cacao (si il est trop dur pour en prendre une cuillerée, râpez le en paillettes et soyez alors généreux)

– 9 à 10 cuillères à café d’huile de jojoba

– 1 cuillère à café de cire d’abeille en pastilles

– 1pincée de sucre vanillé (vraiment pas beaucoup)

– 1/2 cuillère à café rase de miel artisanal solide

 Quand tout est bien fondu et homogène, retirez du feu. Ajoutez alors tout de suite :

– 1/2 cuillère à café d’arôme alimentaire de vanille.

– 1/2 cuillère à café de glycérine végétale (facultatif)

 Touillez bien plusieurs minutes pour émulsionner et versez ensuite dans les petits pots démoulables.

Laissez bien refroidir puis laissez reposer au frigo toute une nuit.

Utilisation :

Je vous conseille de les conserver au frigo si vous préparez cela en été. Sinon, au cellier ou à température ambiante mais plutôt frais.

A chaque utilisation, démoulez un galet et frotter le langoureusement sur votre corps. Après la douche par exemple, avant une sieste…

Biens refroidis et durs, les galets de massage se démoulent facilement

Insistez sur les membres et sur les flancs. Le galet froid donne un frisson agréable en fondant très vite sur la peau. Reste alors l’huile toute douce et très parfumée à faire pénétrer (oui, cela prend un peu de temps mais que c’est bon!).
Convient aussi parfaitement pour un bon massage sensuel.

Notons que le beurre de cacao allié au beurre de karité et au jojoba rend les galets à la fois nourrissants, protecteurs et hydratants. Le miel et la cire d’abeille ont pour rôle d’émulsionner l’arôme de vanille dans le produit. La glycérine est facultative mais ajoute un toucher encore plus soyeux à la préparation.

La crème fraîche pour hydrater

Le film hydrolipidique qui recouvre la peau est un mélange de sébum, substance grasse, et de sueur. Une crème hydratante a une composition inspirée de celle du film hydrolipidique. C’est une émulsion constituée d’une phase grasse (comme de l’huile) et d’une phase aqueuse (comme de l’eau). La phase aqueuse apporte de l’eau à la peau. La phase huileuse nourrit la peau et forme une couche grasse qui empêche l’eau de s’évaporer de la peau.

Rien de tel que les matières grasses de la crème fraiche pour hydrater les zones les plus sèches de votre corps. Appliqué en masque, elle vient ainsi à bout des épidermes les plus desséchés. Pour les mains, elle fait des miracles !
Choisissez une crème fraiche épaisse entière UHT. Mélangez-en 6 cuillères à soupe avec deux cuillères à soupe d’huile d’amande douce et quelques gouttes de jus de citron. Battre comme une chantilly.

Vous pouvez la teinter avec une cuillère à soupe de curcuma, qui, au passage, est un puissant antioxydant.  

Appliquez ce mélange à l’aide d’un pinceau. Laissez poser une trentaine de minutes avant de rincer à l’eau claire.

Aussi excellent en usage interne.

Un lait de bain relaxant

Diluer dans un peu de lait 5 à 6 gouttes d’H.E. de lavande ou d’eucalyptus radiata et verser dans l’eau du bain.

Une pâte anti-points noirs au yaourt

Mélangez dans un tout petit récipient une cacahuète de yaourt à de la farine de riz. Obtenez une pâte et massez la zone à points noirs doucement mais longtemps (5 minutes).

Laissez ensuite poser 5 minutes de plus puis rincez.

Idéal aussi pour les boutons ou les taches, mais sans masser alors et en laissant poser 15 minutes.

L’effet se marque plus encore si on répète l’opération 4 fois pendant 1 semaine. (Une recette de Julien Kaibeck)

Un masque 2 en 1 : peeling et hydratant au yaourt

Idéal pour les peaux grasses, les peaux à points noirs ou à imperfections. Mais aussi pour les peaux ternes parce que trop sèches.

Dans un récipient (type bol ou bocal), mélangez ½ yaourt nature entier non sucré, 1 cuiller à café de miel et quelques gouttes de jus de citron.

Allongé(e), appliquez la pâte liquide obtenue au pinceau. Attention à bien éviter qu’elle ne coule dans les yeux ou qu’elle ne tache (protégez un oreiller et vos vêtements avec des serviettes). On peut masser légèrement si besoin. On rince après un temps de pose de 15 minutes. (Une recette de Julien Kaibeck)

Un citron pour blanchir les ongles

Le citron est un petit trésor de bienfaits pour les mains ! Il possède en effet des propriétés blanchissantes parfaites pour blanchir les ongles jaunis et les faire briller. Le citron favorise aussi leur croissance tout en les fortifiant.
La recette magique : Coupez un demi-citron et frottez vos ongles pendant plusieurs minutes avant de rincer. Pour les nourrir, vous pouvez également verser quelques gouttes d’huile d’olive dans le creux du citron avant de vous en servir.

Trois carottes pour bronzer

Grâce à sa richesse en vitamine C et en béta carotène, la carotte à la côte pour vous donner bonne mine ! Elle donne une couleur hâlée à votre peau et aide aussi à lutter contre le vieillissement.
La recette de l’huile de massage bronzante : Lavez et pelez 3 carottes avant de les passer à la centrifugeuse. Versez le jus dans un mixeur et ajoutez 3 cuillères à soupe d’huile d’amande douce. Mixez quelques instants pour émulsionner le mélange et utilisez comme une huile de massage, notamment en guise d’après soleil. Parfait pour renforcer votre bronzage.

Un blanc d’œuf pour rajeunir

Vous venez de faire un gâteau et il vous reste un blanc d’œuf ? Ne le jetez pas et utilisez le pour redonner un coup de fouet à votre peau ! Il est en effet parfait pour raffermir la peau et créer un effet tenseur naturel.
La recette du masque liftant : Cassez un œuf et séparez le blanc du jaune. Battez le blanc à la fourchette et appliquez-le délicatement à l’aide d’un pinceau après avoir effectué un gommage sur votre visage. Laissez sécher et retirez le en rinçant à l’eau claire.

Un jaune d’œuf pour se laver les cheveux

Battre un jaune d’œuf en omelette avec 2 c. à c. d’alcool neutre (rhum, vodka) et 2 c. à c. de vinaigre d’alcool blanc ou cidre.

Appliquer sur les cheveux en les massant et laisser agir de préférence pendant 5’ avant de rincer.

Ce shampoing peut se faire avec l’œuf entier mais il faut impérativement se rincer les cheveux avec de l’eau tiède au risque de voir l’œuf se coaguler.

Variante :On ajoute à 1 œuf battu en omelette 2 grosses cuillères à soupe de yaourt liquide (nature et entier). On peut parfumer avec 2 gouttes d’huile essentielle de lavandin. On applique en massant sur cheveux humides et on laisse poser 20 minutes sous une serviette, avant de rincer soigneusement à l’eau tiède (surtout pas chaude).

Le cheveu est incroyablement plus propre grâce aux propriétés nettoyantes de l’œuf, mais aussi lisse et plus brillant grâce au yaourt. Moins de démangeaisons aussi.

Pour les pellicules, on peut masser le cuir chevelu humide avec le yaourt seul, laissez poser 20 minutes et rincer avec un shampooing doux.

Un concombre pour assainir

Riche en vitamines, astringent et assainissant, le concombre est idéal pour matifier le teint et réguler les sécrétions sébacées.

De par son effet d’astringence, le concombre va resserrer les pores de la peau, ce qui va entrainer une diminution de sécrétion de sébum.

Il peut être utilisé en masque (les fameuses rondelles de concombre) mais aussi en lotion.
Recette de la lotion éclat au concombre : Faites bouillir 1/2 litre d’eau. Râpez un concombre bio et versez le dans l’eau bouillante. Laissez cuire 5 minutes puis filtrez l’eau ainsi obtenue. Utilisez-la en guise de tonique à l’aide d’un coton. Cette lotion se conserve 48h au réfrigérateur.

Gloss à lèvres
2 ml glycérine végétale
2 ml huile d’amande douce
2 ml lanoline = consistance de cire, produit naturel issu de la graisse de la laine autorisé en cosmétologie bio.
Arôme au choix Ex : fraise
Mélanger tout d’abord la glycérine et l’arôme, ensuite l’huile d’amande douce et la lanoline, bien mélanger.

Le mélange se fait plus facilement si la lanoline (ou beurre de karité) est préalablement ramolli dans un bain marie.
Vous pouvez y ajouter des colorants, ou des paillettes (mica). Verser dans un tube à pinceau applicateur.

Variante (Julien) : 1 c. à s. de beurre de karité, une ½ c. à c. de miel et une petite goutte d‘huile essentielle de Geranium rosat.

N.B. : une femme qui mettrait tous les jours du rouge à lèvres classique à base de dérivés du pétrole absorberait au cours de sa vie 3 litres de pétrole.

Baume à lèvres

4g de beurre de cacao ou de karité + 2g de cire d’abeille + 4g d’huile de jojoba, olive ou noisette.

Laisser fondre lentement au bain-marie. Verser dans un petit pot. Ajouter 1 goutte d’H.E. au choix : poivre noir, menthe poivrée ou géranium rosa. Laisser prendre le baume 1h au frigo.

Rouge à lèvres

Fondre au bain marie 24g d’huile de coco (ou beurre de karité), 12g. de miel solide et 24g. de cire d’abeille.

Ajouter les colorants (oxydes) de votre choix (fard à paupières, colorant alimentaire,…), un conservateur (extrait de pamplemousse), un arôme (fraise,…) ou 2 gouttes d’H.E. de géranium rosa.

Couler dans un tube de rouge à lèvre vide et laisser prendre une dizaine de minutes au frigo.

Dans le magazine Envoyé Spécial du 14/05/2015, les journalistes font analyser 3 rouges à lèvres. Le premier, très bon marché, est fabriqué en Chine et ne coûte que 1,50 €. Le deuxième coûte 14 € et le troisième 37 €. Un rouge à lèvre, c’est de la cire, de l’huile (qui reste solide à température ambiante) et des colorants qui contiennent des très faibles quantités de métaux lourds. Et bien, c’est la marque la moins chère qui contient le moins de résidus de métaux lourds. Cela n’est pas négligeable lorsque l’on sait qu’une femme qui se met quotidiennement du rouge à lèvre va en avaler plus d’un kg en 50 ans ! Bien souvent, il n’y a pas de corrélation entre la qualité (et l’abscence de toxicité) avec les cosmétiques très onéreux, vendus par les grandes marques.

Un fond de teint maison

1 dos de c. à c. blanc de titane

1 c. à c. rase d’argile blanche

1                  de maïzena

1                 de glycérine

½ c. à c. d’huile d’amande douce

1 dos de cuillère à café de terre de Sienne et/ou ocre jaune (colorants naturels)

1 dos de cuillère à café de blanc de titane

Mélanger bien le tout et ajouter de la glycérine au besoin pour obtenir la consistance voulue

Une poudre libre pour matifier le visage (poudre de riz)

« Une poudre libre se doit d’être la plus transparente possible, car elle ne sert pas à paraître bronzé mais bien à matifier le teint et à l’unifier.

On se « poudre le nez » plusieurs fois par jour en général, pour éviter de briller là où la peau est plus grasse ou là où la transpiration se remarque.

A la télévision, comme à la maison, la poudre libre s’applique en dernière étape du maquillage, et en retouche, toujours après le fond de teint donc. La couleur choisie varie donc du transparent à la couleur chair, mais elle n’est jamais assimilable à un poudre de type “bronzer” qu’on appliquera éventuellement chez soi pour sculpter le visage ou bien pour donner un teint hâlé. La poudre libre n’a pas cette fonction. Elle donne juste un teint unifié.

La couleur d’une poudre libre est relativement importante, même si souvent elle apparaît “presque blanche”… On la choisit en réalité “transparente”. Elle peut avoir la “couleur chair” pour qu’elle se fonde bien au teint naturel de la peau si la peau est plus mate.

La formule d’une poudre libre est étonnante. On s’attend à de la poudre de riz ou du talc à la rigueur, mais non ! La plupart des poudres libres de grandes marques contiennent presque irrémédiablement des substances synthétiques, des polymères plastiques, du nylon, du parfum synthétique, du talc, et parfois même des filtres solaires polémiques pour la santé ou la planète.
Les poudres utilisées en télévision sont issues des grandes marques comme Dior, MAC, MakeUpForever, T.Leclerc, etc… Elles ont un fini extraordinaire, mais hélas les formules sont à l’avenant.

Si on a la peau sensible, ou qu’on est sensible à l’environnement, il convient d’opter pour une poudre libre non parfumée et si possible non synthétique. En effet, les parfums synthétiques et certains composés synthétiques peuvent être les causes d’irritations ou d’allergies. Le talc lui-même, n’est pas très écologique ni exempt de réactions parfois si la peau est lésé. » Julien Kaibeck

èMélanger très intimement au moyen d’un pilon l’exacte même quantité (1 c. à s. rase) d’argile rose et de fécule de maïs.

Le mélange doit être parfait. Il faut prévoir de pilonner 10’.

Une pierre d’alun pour ne pas transpirer

Le cristal de potassium, ou pierre d’alun, est une pierre naturelle solide inodore et incolore faite de sels d’aluminium et de potassium. Généralement utilisée pure (= translucide à ne pas confondre avec les synthétiques plus opaques), elle ne contient pas de conservateurs.

La pierre d’alun étant astringente (resserrement des tissus de la peau), le mécanisme est similaire à celui des antis transpirants : on transpire moins. Sans laisser de parfum, elle combat aussi les odeurs.

Son utilisation est simple : il suffit de mouiller la pierre avec un peu d’eau et de l’appliquer sur la peau. Mais, elle ne convient pas pour un usage continu ou pour les personnes sensibles.

Un déodorant solide

Mélanger 1 c. à soupe de fécule de maïs et 1 c. à soupe de bicarbonate de soude dans un peu d’eau tiède pour obtenir une pâte homogène + 2 gouttes H.E. de sauge.

Laisser sécher dans un endroit sec pendant 3 jours.

A employer après s’être humidifié les aisselles.

Encore plus simple, se frotter avec du bicarbonate de soude.

Du vinaigre de cidre pour peaux grasses, boutons,…

1 c. à s. de vinaigre de cidre dans un flacon de 100ml. Compléter avec de l’eau et 4 gouttes d’H.E. de lavande (ou lavandin, tea tree,…) si l’odeur vous incommode.

Imbiber une lingette et appliquer sur la peau.

L’acidité du vinaigre va lutter contre les peaux grasses, les boutons, les démangeaisons, les mauvaises odeurs… C’est un anti-inflammatoire et anti septique.

Encore plus puissant, le vinaigre des 4 voleurs à base de vinaigre de cidre et diverses plantes telles que romarin, sauge, sarriette.

Au moyen âge, une bande de voleurs toulousains s’enduisaient de ce vinaigre avant d’aller détrousser les cadavres de personnes mortes de la peste. Et ils ne contractaient pas la peste. Ce mélange est officiellement inscrit dans la pharmacopée française depuis le 18° siècle.  

Emulsion à tout faire ? Le liniment oléo-calcaire

Le liniment est une formule traditionnelle composée de quantités égales d’huile végétale (« oléo »), originellement l’huile d’olive, et d’eau de chaux (« calcaire »). L’ajout d’un peu de cire d’abeille permet de stabiliser le mélange, qui sans cela aura tendance à se séparer à la longue (bien agiter le produit avant usage).

Placez 2gr de chaux éteinte dans un flacon
 Ajoutez 200g d’eau (idéalement distillée), fermer, agiter. Il faut que la solution soit saturée en chaux.
 Filtrez (attention, c’est long). C’est le filtrat qui est utilisé.
Maintenant que vous avez votre eau de chaux, tarer un récipient et verser là-dedans en prenant soin de mesurer le poids.

Dans un autre récipient, verser le même poids en huile d’olive et ensuite 6g de cire d’abeille.

Placer les deux récipients dans un bain marie et chauffer jusqu’à la fonte de la cire.

Retirer les 2 récipients du bain marie et verser progressivement tout en mélangeant au fouet l’eau de chaux dans l’huile d’olive.

Continuer à battre au mixer pendant 3’

Ajouter 10 gouttes d’extrait de pamplemousse (antibiotique naturel) pour une meilleure conversation

Mettre en flacon et conserver plusieurs mois à température ambiante à l’abri de la lumière. Bien agiter avant emploi.

L’huile d’olive peut être remplacée par de l’huile de noyaux d’abricot, d’amande douce ou de tournesol.

L’eau de chaux pure a un pH très basique et ne doit jamais être utilisée telle quelle sur la peau. Dans le liniment, l’eau de chaux réagit avec l’huile végétale pour former une sorte d’émulsion  « eau dans huile ou mayonnaise » (dispersion de gouttelettes d’eau dans l’huile), elle ne présente alors plus aucun risque. Le liniment est un produit huileux et n’a donc pas de pH.
Le liniment est un lait gras très doux idéal pour la toilette des peaux sensibles et qui laissera un film protecteur sur la peau.

C’est une recette traditionnellement recommandée pour la toilette des fesses des bébés lors du change. Il nettoie tout en laissant un film protecteur qui va nourrir et protéger la peau fragile des fesses de bébé. Il préviendra les érythèmes fessiers en limitant les rougeurs et irritations causées par la présence d’humidité ou dues à l’urine et aux selles parfois acides. Le liniment oléo-calcaire s’applique également sur les croûtes de lait qui se forment sur la tête des nourrissons ou encore sur les parties sèches du corps de bébé.  Le liniment est aussi très prisé en tant que démaquillant.

Vernis à ongles

Un vernis à ongles sans danger pour la santé ne devrait pas contenir de dibutylphtalate (perturbateur endocrinien), de toluène (neurotoxique), de formaldéhyde (carcinogène = favorisant les cancers) ou de xylène.

Les trois premiers sont connus sous le nom de  » The Big 3  »

Les ingrédients les plus dangereux dans les vernis à ongles sont le formaldéhyde (le formol, voir «  Dirty List  » dans le chapitre «  Les cosmétiques sont-ils toxiques?  ») et le toluène. Le formaldéhyde est cancérogène et le toluène est un ingrédient irritant dont les émanations toxiques peuvent endommager le système nerveux central et le cerveau. C’est souvent la raison pour laquelle, lorsque vous faites des allergies ou des irritations inexplicables (comme la fameuse paupière enflée), le dermatologue va vous demander d’arrêter d’utiliser le vernis à ongles. S’il vous explique aussi pourquoi, vous êtes vraiment chanceuse et gardez le docteur…Si vous êtes enceinte, n’en mettez pas du tout.

En Californie, dans les 40 000 salons les 16 000 manucures qui y travaillent souffrent de plusieurs affections et maladies dûes à l’exposition chimique: de l’asthme chronique, des dermatites, des cancers du sein. ^[1]

«  Sous le vernis à ongles, les toxiques  ! » un reportage édifiant sur la toxicité du vernis à ongles a été présenté en juin 2012 sur la chaine suisse RTS avec des analyses au laboratoire à l’appui.

Parmi les produits analysés, du plus toxique au moins dangereux: Dior (le plus cher aussi !), L’Oréal , Maxfactor , Manhattan , OPI , Maybelline ,  Bourgeois , Essie , Essence (qui s’est avéré le moins cher et le plus résistant) et H&M .

Il n’existe pas à ce jour de vernis à ongles labellisé bio mais il existe sur le marché des produits moins toxiques (et moins efficaces) tels que Couleur Caramel.

A essayer : mélanger quelques gouttes de colorant alimentaire avec un peu de charge, par exemple du blanc de titane. Le résultat est assez moyen : manque de brillance, difficilement enlevable, même avec de l’acétone pur !

Une lotion anti-moustiques, une recette de Julien K.

Verser 40 gouttes d’H.E. d’eucalyptus citronné dans un vaporisateur opaque de 50 ml. Compléter avec de l’huile de calendula. Agiter.

L’eucalyptus citronné est un puissant répulsif doté d’intéressantes propriétés anti-inflammatoires tandis que l’huile aux fleurs de soucis est naturellement calmante, apaisante, anti-inflammatoire.

Appliquer préventivement sur les parties du corps exposées en massant légèrement On peut également vaporiser le mélange sur un linge (mouchoir en tissus) et laisser diffuser dans la chambre.

Cette lotion s’emploie aussi bien de façon curative sur les piqures de moustiques. Vaporiser et masser alors légèrement l’endroit touché une fois toutes les heures pendant 6 heures.

L’H.E. d’eucalyptus citronné ne présente aucun danger pour les femmes enceintes et les enfants.

Et que faire des produits solaires périmés ?

Habituellement, on conseille de les jeter, car leurs propriétés ne sont plus suffisantes pour protéger la peau du soleil. Et pourtant, ils ne deviennent pas totalement inutiles pour autant et il serait donc dommage de les mettre à la poubelle : il est possible de les recycler!

C’est une astuce que donne Julien Kaibeck, spécialiste de la Slow Cosmétique: il conseille notamment d’utiliser les crèmes solaires et laits après-soleil comme soins hydratants pour le corps, et d’ajouter pour cela, à chaque application, deux gouttes d’huile de noyaux d’abricot (on en trouve en magasins bio et para-pharmacies).

Si vous possédez un reste de crème solaire que vous jugez trop épaisse, elle est sans doute idéale pour hydrater des parties du corps délicates comme les mains, surtout si vous jardinez !

Il reste aussi deux autres possibilités sympas de recycler vos produits solaire. Vous pouvez les appliquer en couche épaisse sur le visage pour réaliser un masque hydratant apaisant, parfait quand on a les traits fatigués.

Ou si vraiment vous ne voulez plus les utiliser sur votre peau, en faire des produits d’entretien pour vos objets en cuir ! Il vous suffira alors d’appliquer une noix de ces produits sur vos chaussures, sur les sacs, sur les divans en cuire, puis de frotter avec un tissus doux, pour nourrir le cuir et lui redonner tout son éclat !

On a parfois aussi des restes d’huile solaire. Le mieux est de les utiliser sur les cheveux : elles font office d’excellent soin réparateur pour les cheveux secs et cassants. Pour cela, il suffit de masser les pointes sèches avec un peu d’huile, en les frictionnant, ou d’appliquer l’huile sur toute la chevelure avant de rincer avec un shampooing doux. Le meilleur truc, pour un soin très efficace, c’est de laisser cette huile poser une nuit et de dormir avec un bonnet.

Petit rappel de chimie :

Les acides (Ph de 1 à 7) ont la faculté de libérer l’hydrogène (H+ de l’eau) Ils ont une charge positive, ils libèrent les protons = la charge positive de l’eau = H(+)).

Ex : HCL + H2O => H3O(+) + CL(-)

H3O(+) + CaCO3 => H2CO3 + Ca(++)   L’acide à la faculté de libérer l’hydrogène qui va s’associer avec le carbone du calcaire, le calcium du calcaire deviendra soluble dans l’eau.

Les bases (Ph de 7 à 14) ont la faculté de capter l’hydrogène (H+ de l’eau) Ils ont une charge négative, ils libèrent les ions = la charge négative de l’eau) et sont alcalins (neutralisent les acides)

Ex : Na OH + H2O => Na(+) + OH(-)     (OH- va permettre de capter protons, donc de neutraliser les acides, solubiliser dans l’eau les graisses, les protéines)

Alcalin = Substance chimique possédant un pH supérieur à 7. (Base)

Les perturbateurs endocriniens (leurre hormonal) sont soupçonnés de beaucoup de maux, même si on ne les décèle qu’à l’état de traces dans nos organismes :

Cancers, Alzheimer, atrophie testiculaire qui conduira plus tard à la réduction de production de spermatozoïdes, micro pénis, réduction de la distance génito-anale chez les garçons, puberté précoce des petites filles,…

C’est lors de notre vie intra-utérine que nous y sommes le plus sensible. Adulte, les effets peuvent se transmettre de façon intergénérationnelle. Il n’y a pas de corrélation entre la dose d’exposition et les effets qui peuvent d’ailleurs mettre énormément de temps avant d’apparaître. L’effet cocktail est plus à craindre.

Ce sont principalement :

Progestérone de synthèse (= difficilement biodégradable) utilisés dans la contraception féminine qui finissent par se retrouver dans l’eau de boisson. Les tissus des poissons mâles, à la sortie des stations d’épuration en sont tout imprégnés.

Phtalates présents dans les plastiques (+ de souplesse), cosmétiques (Dibutyl phtalate)

Alkylphénols présents dans détergents non ioniques tels que shampoing, plastiques, pesticides (Nonylphenol)

Hydrocarbures aromatiques polycycliques = Sources de combustion: fumée de cigarette, bbq, fumage de viandes ou poissons, émission des moteurs diesels, incendies (Benzo(a)pyrène)

Polychlorobiphényls          Transformateurs électriques           PCB, Arochlor

Anciens pesticides              Résiduels de stockage, pollution rémanente               DDT, Dieldrine, Chlordane

Pesticides : agriculture, nettoyages urbains, jardins particuliers               Atrazine, Ethylène thiourée, Heptachlor, Lindane, Malathion (dans les shampoings anti-poux)

Retardateurs de flamme dans les mousses pour les mobiliers, tapis, équipements électroniques    Polybromodiphényles (PBDE)

Dérivés phénoliques dans les désinfectants, plastiques, cosmétiques (Bisphénols A, Parabens (= conservateur, antibactérien), Halogéno-phénols)

Perturbateurs endocriniens : l’UFC-Que choisir alerte sur la composition des produits cosmétiques et d’hygiène Gestion des risques | 02 avril 2013 | Actu-Environnement.com L’UFC-Que Choisir a mené l’enquête sur la présence de perturbateurs endocriniens (PE) dans les produits cosmétiques et d’hygiène. Au total, 66 produits de grande consommation ont été passés au crible. Et selon l’association des consommateurs, les résultats sont alarmants : « Alors même que ces molécules peuvent avoir un effet hormonal à des concentrations infimes, certains fabricants continuent à les incorporer dans les produits cosmétiques. Sur le dentifrice Colgate Total, nos mesures ont révélé une teneur en triclosan susceptible d’effet sur la thyroïde. Quant au gel douche Nivea « Water lily & oil », nous y avons trouvé du propylparaben à une dose supérieure à la recommandation du Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) ». Les PE sont présents dans les produits de cosmétique et d’hygiène en tant que conservateurs, antibactériens, filtres solaires mais aussi émollients. L’UFC-Que choisir dénonce leur omniprésence dans les produits, sachant que les multi-expositions à une même molécule ou à deux molécules présentant les mêmes effets augmente les risques. Pour le triclosan, « nous avons trouvé des teneurs acceptables sur les dentifrices et les déodorants pris isolément, mais qui atteignent un niveau de risque significatif pour une utilisation combinant les deux produits. Le problème est encore plus marqué dans le cas du propylparaben, retrouvé dans pas moins de 9 familles de produits cosmétiques et d’hygiène (1 déodorant, 1 shampoing, 1 dentifrice, 1 bain de bouche, 2 gels douche, 6 laits corporels, 3 crèmes solaires, 3 rouges à lèvres, 4 fonds de teint, 4 crèmes visage…) ». L’association demande donc à la commission européenne, qui planche sur une révision de sa stratégie sur les perturbateurs endocriniens, « de diligenter des recherches indépendantes sur l’impact de ces molécules sur le long terme, et en application du principe de précaution, de renforcer sans plus attendre le cadre réglementaire en prenant en compte l’effet cocktail de ces molécules dans l’évaluation de la toxicité des produits » et de rendre obligatoire l’étiquetage « sur la composition réelle de leurs produits, et de retirer de leurs formulations les molécules ayant des effets de perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés, afin de réduire les quantités totales auxquelles sont exposés les consommateurs ».

Par Francetv info avec AFP Mis à jour le 27/02/2014 | 22:26 , publié le 27/02/2014 | 22:24 La qualité du sperme des Français est en déclin, puisque la concentration en spermatozoïdes a baissé de près d’un tiers en France métropolitaine, entre 1989 et 2005. Cette tendance n’épargne pratiquement aucune région mais elle touche davantage encore l’Aquitaine et Midi-Pyrénées. Le Dr Joëlle Le Moal et ses collègues de l’Institut de veille sanitaire (InVS) ont affiné leurs résultats au niveau régional, à partir d’une étude menée sur plus de 26 600 hommes en 2012. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue internationale Reproduction, lundi 24 février (en anglais). La période apparaît trop courte pour attribuer cette évolution à une influence génétique. Alors, pourquoi l’Aquitaine et Midi-Pyrénées ? Les chercheurs pensent que leurs résultats sont liés à la nature fortement agricole de ces deux régions. « Les activités viticoles sont celles où l’on utilise le plus de pesticides proportionnellement à la surface« , explique Joëlle Le Moal, qui évoque « une exposition globale (…) de l’ensemble de la population depuis les années 50 » aux perturbateurs endocriniens, notamment certains pesticides.

Shampooings, lotions, laits nettoyants, lingettes… Les cosmétiques utilisés pour les bébés comportent encore trop de substances chimiques potentiellement dangereuses ou allergènes, déplore l’ONG Women in Europe for a Common Future (WECF), dans une étude à paraître lundi 15 février 2016.   L’ONG a passé au crible 341 produits cosmétiques pour bébés en juillet et août 2015, vendus en France dans les pharmacies, parapharmacies, supermarchés, mais aussi les magasins biologiques. Sur la base des études scientifiques et des évaluations des autorités sanitaires de l’Union européenne (comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, SCCS) et française (Agence nationale de sécurité du médicament, ANSM), cette ONG a classé les ingrédients qui composent ces produits selon trois catégories : « risque élevé », « risque modéré » et « risque faible ou non identifié ». Le MIT, en remplacement des parabens Les résultats de cette enquête montrent qu’une large majorité de produits, 299 sur 341, sont composés d’ingrédients à « risque élevé ». On retrouve en effet un allergène par contact (la méthylisothiazolinone ou MIT) dans 19 produits, dont sept lingettes, un conservateur soupçonné d’effets toxiques sur la reproduction (le phénoxyéthanol) dans 54 produits, dont 26 lingettes, ainsi que des parfums dans 226 produits, « impliquant des risques potentiels d’allergies », s’inquiète WECF. Dès décembre 2012, la Société française de dermatologie avait révélé que le MIT, conservateur très largement utilisé dans les cosmétiques en remplacement des parabens (eux-mêmes accusés d’être des perturbateurs endocriniens), entraînait un nombre croissant d’irritations et d’eczémas. En septembre 2014, Bruxelles avait d’ailleurs imposé de réduire son usage, sans toutefois l’interdire. Finalement, « seul le liniment ne présente aucune substance à risque élevé », commente Elisabeth Ruffinengo, responsable projets santé-environnement de WECF. L’EDTA dans les produits moussants L’ONG a en outre retrouvé quatre ingrédients ou familles d’ingrédients classés à « risque modéré » dans 181 produits : l’EDTA, un composé très présent dans les produits moussants (shampoings et bains), des sulfates (laureth et lauryl sulfate), qui sont des agents moussants potentiellement irritants, ainsi que des huiles minérales, issues de la chimie du pétrole, pouvant être contaminées par des impuretés et des nanoparticules, « dont les effets sont encore mal évalués ». L’EDTA a été retrouvé dans 87 produits, dont 30 lingettes ; les sulfates dans 50 produits, en grande majorité des produits pour le bain et des shampooings ; les huiles minérales dans 30 produits, majoritairement des crèmes et lotions ; enfin, les nanoparticules, dans 14 produits solaires. WECF, qui repose sur un réseau de 150 organisations environnementales et féminines présentes dans 50 pays, demande « l’interdiction des trois ingrédients à risque élevé dans tous les cosmétiques destinés aux enfants de moins de trois ans ». « On a été très surpris par l’omniprésence de parfums dans la quasi-totalité des produits », alors que cet ingrédient, totalement superflu, peut causer des allergies par contact, souligne Elisabeth Ruffinengo.  Les lingettes particulièrement toxiques Car la peau du bébé est fragile. « Son pH est neutre durant les premières semaines et elle n’est pas encore protégée par le film hydrolipidique qui met les cellules à l’abri des influences extérieures. Elle est aussi plus perméable que celle de l’adulte, car les cellules de l’épiderme ne sont pas encore suffisamment soudées les unes aux autres », explique l’ONG. En outre, chez le bébé, la zone du siège, souvent humide et chaude, est particulièrement sensible « car elle favorise l’absorption des substances par voie cutanée ». Or, l’étude montre que les ingrédients incriminés se retrouvent très souvent dans les lingettes. « C’est très inquiétant. Les lingettes sont très utilisées car elles sont pratiques, sans rinçage, transportables partout », relève Elisabeth Ruffinengo. En octobre 2013, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait passé au ban d’essai 27 lingettes pour bébés et avait constaté que 94% des lingettes testées pourraient être nocives. L’ANSM avait elle-même recommandé en 2012, « à titre de précaution », de ne pas utiliser des lingettes pour bébés contenant du phénoxyéthanol, ce même conservateur classé à risque élevé par WECF.

A visiter

http://hooly.over-blog.com/article-846100.html

http://www.aroma-zone.com

http://leflacon.free.fr

http://miss-barbapapa.over-blog.com

http://www.mon-aromatherapie.com

www.sange.be

http://www.tsr.ch/emissions/abe/sante-cosmetique/1367328-le-bio-je-l-ai-dans-la-peau.html

www.le-lion.be

www.parlonscosmetiques.com

www.saponification.org.

http://www.slow-cosmetique.org

www.senz-cosmetics.com

www.lessentieldejulien.com

http://www.passionsdo.be/

www.gilde.com

http://corneliadum.com